jeudi 8 mai 2014

Le deux Messieurs de Bruxelles

De Eric Emmanuel SCHMIDT



Quatrième de couverture:
« En amour, on croit être deux alors qu'on est trois. »
Dans la lignée de Concerto à la mémoire d'un ange, La rêveuse d'Ostende et Odette Toulemonde, les nouvelles très romanesques d'Eric Emmanuel Schmitt parlent de l'amour sous toutes ses formes : conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi amour de l'art ou amour de l'humanité. À travers un suspens subtil et ensorcelant, elles dépassent à chaque fois les apparences pour déjouer l'attendrissante complexité du coeur humain.

La source noire

De Patrice Van Eersel

Quatrième de couverture:
De la mort, nous avons tout oublié, tout ce que notre culture avait érigé en sagesse. Même la science est devenue ignorante. Tellement que des savants tirent la sonnette d'alarme. Il faut, disent-ils, réhabiliter l'agonie, écouter les mourants, étudier ce passage aussi capital que la naissance. Psychiatres, cardiologues, chirurgiens, biologistes et physiciens, dans les laboratoires les plus sophistiqués des états-Unis, d'Europe, mais encore en Inde et partout dans le monde, analysent, sondent, interrogent la mort, ou du moins ceux qui ont frôlé la mort, collectionnent leurs écrits, examinent leurs témoignages, confrontent leurs expériences. Et l'on découvre que la mort cacherait une clarté à l'éblouissante beauté, pleine de vie, pourrait-on dire. La source noire. Aux portes de la mort, c'est une nouvelle approche de la vie, de la connaissance, de la mémoire... La Source noire, un livre fascinant et plein d'espoir. Précipitez-vous sur La Source noire : en quelques heures d'une lecture palpitante, vous apprendrez tout ce qu'il convient de savoir sur vos premiers pas dans l'au-delà. Roland Jaccard, Le Monde.

Mon avis:

mercredi 7 mai 2014

Tom, petit Tom, tout petit homme Tom

De Barbara Constantine



Quatrième de couverture:

Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobile home avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss adore faire la fête et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va chaparder dans les potagers voisins... Mais comme il a peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (sa mère lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), allongée au milieu de ses choux, en larmes parce qu’elle n’arrive pas à se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom n'était pas passé par là...

Mon avis:

Après A Mélie, sans Mélo que j'avais beaucoup aimé j'avais essayé Et puis Paulette où je n'ai pas réussi à accrocher, j'avais un peu peur en entamant celui-là. Mais Piplo m'a dit que j'aimerais et après quelques pages effectivement j'attendais impatiemment de prendre les transports en commun pour lire les aventures de ce petit bout d'homme et de Joss. Les rencontres de Tom sont magnifiques et simples et l'évolution de Joss sa transformation, sa prise de conscience, la naissance de l'amour maternel ou plutôt le fait qu'elle laisse la place à cet Amour m'ont ravi.
Je me suis surpris à sourire, pleurer tout seul enfin seul avec mon livre mais au milieu des autres passagers qui me regardaient parfois bizarrement.
Un réel plaisir de lecture,

La Rêveuse d'Ostende

De Eric-Emmanuel SCHMITT


Quatrième de couverture:
Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, Anna van A., une femme solitaire vivant parmi ses livres et ses souvenirs, va le surprendre en lui racontant l'étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l'amour le plus passionné et un érotisme baroque. Le récit s'avère si surprenant que l'homme, doutant de sa véracité, va enquêter pour déterminer ce qui tient de la réalité ou du fantasme...A-t-il affaire à une superbe mystificatrice ou à une femme unique ? Jusqu'à la fin, il ira de découvertes en découvertes.
Cinq histoires qui montrent le pouvoir de l'imagination dans nos existences. Cinq histoires - La rêveuse d'Ostende, Crime parfait, La Guérison, Les mauvaises lectures et La Femme au bouquet- suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l'étoffe de nos jours.


Mon avis:
Après de nombreux mois sans lecture pour diverses raisons, je reviens avec une lecture de mon auteur préféré et un recueil de nouvelles. Je n'ai évidemment pas été déçu mais comme à chaque fois on en redemande à chaque fin .  Toutes les histoires sont belles plus ou moins simple, plus ou moins longue mais elles sont toutes envoutantes, on se laisse entraîner dans ces différentes histoires. Encore une l'auteur a le don de me perdre par la main et de m'emmener dans ces différents mondes. Des histoires où l'Amour est le point central celui qui fait vivre, celui qui fait souffrir, celui qui fait grandir, celui qui sauve, ....
Un recueil qui m'a ramené à la lecture. 

mercredi 10 octobre 2012

Nos étoiles ont filé

De Anne-Marie REVOL


Quatrième de couverture:

"Mes étoiles filantes, C'est étrange... Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est "orphelin" Quand on perd sa femme, on dit qu'on est "veuf" Ou "veuve", quand c'est son époux. En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état."

Mon avis:

Je ne savais pas ce qui m'avait pris le jour où j'avais promis à mon amie de lire le livre qu'elle me passerait. Elle a pris soin de le choisir et a décidé que ce serait celui-là. 
Elle m'a prévenue maintes et maintes fois que j'allais pleurer que c'était très dur.

Elle a eu raison, j'ai pleuré mais elle avait tort sur le fait que c'était dur bien au contraire c'était facile, c'était presque agréable de lire ce qu'elle écrivait.
C'est la première fois que j'arrive à lire aussi vite un livre je crois. Je voulais lire dès que j'avais un peu de temps, je voulais comprendre cette peine, cette souffrance, cette réalité,....
Il n'y a pas d'échelle dans la douleur et un peu plus loin elle se questionne:

"- Souffre-t-on moins quand on perd son enfant petit que grand?
- Vaut-il mieux perdre tous ses enfants ou que certains seulement survivent? 
- Est-il plus supportable d'affronter la mort ou la maladie de son enfant? 
- Aurai-je préféré vous garder vivantes mais défigurées à vie ou mortes et intactes?"

Je pourrai poser des questions similaires sur mon vécu.... Des questions qui ne peuvent avoir de réponses...Des questions qui paraissent presque idiotes...
Je suis rentré en résonance avec ce livre avec ce témoignage parce que si n'importe qui peut comprendre cette douleur, cette peine, il y a des mots, des réflexions, des situations qui seuls peuvent faire réfléchir, émouvoir, faire se souvenir  des couples qui ont vécu des drames "similaires"( aucun drame n'est comparable bien évidemment).
La relation de couple qui est décrite est forte et on voit l'importance que chacun a l'un pour l'autre. Chacun a un rôle, chacun est là pour soutenir l'autre, chacun souffre à son tour.

La peur d'oublier est omniprésente et je la comprends d'autant plus aujourd'hui. Je l'envie d'avoir eu ce réflexe cette idée et cette force de mettre sur papiers le plus simplement, le régulièrement possible tout son ressenti.

Il s'en dégage une grande pudeur finalement et à la fois elle nous offre tout ce qui lui passe par la tête, des moments simples et presque anodins aux moments les plus intimes. 

J'avais peur de lire se livre, d'être un voyeur, de ne rien comprendre mais c'est devenu certainement un des livres qui m'ont le plus touché. Je viens de le finir et j'ai déjà envie de le redémarrer.

Merci Anne-Marie REVOL de m'avoir fait partager votre histoire.
Merci de me donner envie de coucher quelques lignes sur mon histoire pour ne pas oublier.
Merci Cécile de m'avoir fait découvrir ce livre mais pas tous les jours s'il te plait un livre bouleversant comme ça.


jeudi 4 octobre 2012

Le journal d'Anne Franck au théâtre

Adaptation de Eric Emmanuel SCHMITT



Une belle expérience !!!

Après un weekend passé à Amsterdam en début d'année durant lequel nous avons justement la maison d'Anne Franck et la découverte de cet auteur, c'est tout naturellement que nous sommes allés voir cette pièce.
Découverte de ce théâtre pour moi, on avait pris des place pratiquement au premier rang.
J'ai l'impression d'avoir découvert pour la première fois le théâtre. Francis Huster est tout bonnement touchant dans son rôle et le reste des acteurs tiennent leur rôle à merveille.
L'alternance des scènes est remarquable tantôt on rit on s'amuse tantôt on s'effondre devant la réalité de la situation.
Lors de la visite de "Ann Frank huis" à Amsterdam, les derniers mots sont d'Otto le père: "On ne connait jamais ces enfants".
Le choix d'E-E Schmitt est de partir de la fin à savoir l'acceptation de la morts de sa femme et de ses deux filles et la remise de du journal par "Meep"à Otto.
On va remonter le temps sur des scènes clefs de la vie quotidienne durant ces 3 années d'enfermement et alterner avec la lecture du journal et la découverte de sa vraie fille.

"Je ne suis qu'un père et je ne peux te donner qu'une vie avec une fin" 

mercredi 3 octobre 2012

A Mélie, sans mélo

De Barbara Constantine




Quatrième de couverture:


Mélie, 72 ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer chez elle toutes les vacances d'été. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé. Elle verra ça plus tard, La priorité, c'est sa Clarinette chérie. Mélie, le mélo, c'est pas son truc. Elle va passer l'été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara.

Mon avis:

J'ai envie de dire que c'est un coup de coeur pour moi.

J'ai adoré la façon dont c'est écrit, la simplicité des relations, la simplicité des sentiments, la joie qui s'en dégage,...

Je suis rentré dedans tout de suite dès le poème-dédicace qui m'a fait exploser de rire . Cette histoire est touchante de simplicité avec des personnages très attachants et drôles. Cette grand-mère pleine de vie qui veut offrir à sa petite fille le maximum de souvenirs de cet été qu'elle va passer avec elle.

Les histoires d'amour qui vont naître durant cet été sont très différentes, en fait elles sont générationnelles, l'amour de vacances, l'amour retrouvé de parents séparés et l'amour pour la vie.

C'est vraiment un livre que j'ai aimé lire. Mélie est un personnage très attendrissant et sa nouvelle relation est décrite simplement avec beaucoup de tendresse et de pudeur. Dans une société où imaginer ses parents avoir des relations intimes est déjà presque tabou, oser écrire et décrire une relation sur des grands parents cela parait inimaginable.

Le chapitre où l'auteure nous met dans la peau du lit est très bien trouvé je trouve.

Voilà une vraie découverte que m'a conseillée Piplo bien sûr, Merci d'ailleurs...